20 Jours que nous sommes déconfinés et nous aimerions tous retrouver notre vie d'avant.
Aujourd'hui, je suis allée courir et me reconnecter à la nature. J'adore marcher pieds nus dans l'herbe.
Besoin de spiritualité et de me retrouver dans la nature en cette période si difficile et tellement bizarre. On se croirait dans un film ou un mauvais rêve.
Toutes nos habitudes ont changés et on doit faire avec, nous n'avons pas le choix.
22 Mai, rendez-vous chez l'esthéticienne. J'attends dehors comme cela m'a été indiqué au moment de la prise du rendez-vous. Je me lave les mains au gel hydroalcoolique avant de mettre mon masque. Aloïse vient me chercher et m'accueille avec son sourire. Oui, on peut voir un sourire sous un masque. Le spa est dans le club de gym qui est vide, cela fait très bizarre. D'habitude, il y a beaucoup d'animations entre les cours, les personnes qui vont et qui viennent et là, silence total !

Ensuite, je vais voir mon amie Laureen chez elle pour voir les vêtements qu'elle vend.
Même protocole, gel hydroalcoolique et masque avant de rentrer chez elle.
Fini les bisous, elle m'accueille avec un masque. Je peux toucher les vêtements, les essayer, je suis sauvée. Pareil, sourire et bienveillance sont au rendez-vous, nous n'aurons pas tout perdu !

23 Mai, rendez-vous chez le coiffeur. A l'entrée, je suis invitée à me laver les mains au gel hydroalcoolique, j'ai mis mon masque en partant de chez moi. Toutes les coiffeuses ont un masque. Pas simple de s'occuper des clients qui ont un masque pour faire la coloration, laver les cheveux et les couper mais elles s'en sortent très bien. Kaïlya me coupe les cheveux, elle a gardé sa joie de vivre, cela fait du bien de rire. Je sors ravie de ma nouvelle couleur et coupe, cela fait du bien au moral de s'être faite chouchouter pendant 2 jours après 55 jours de confinement.

27 Mai, prise de sang, j'y vais pour l'ouverture, il y a déjà 6 personnes devant moi à attendre. Seulement 2 personnes peuvent entrer pour l’accueil. Pareil masque + gel hydroalcoolique. C'est nous-mêmes qui mettons la carte vitale dans l'appareil. Une chaise sur deux sont condamnées dans la salle d'attente pour la distanciation sociale.

Personne n’aurait pensé qu'on en arriverait là. C'est tellement bizarre comme situation.